L’assurance au Blackjack

Au blackjack, vous allez avoir dans le déroulement du jeu une phase d’action. Cette phase survient après que vous avez misé et reçu vos deux premières cartes, qu’on appelle « main initiale ». Si ni vous ni le croupier n’avez de blackjack - rappelons qu’un blackjack, c’est lorsque votre main initiale vaut 21 - alors vous passez à la phase des actions. Nous les avons décrites dans les règles du jeu, mais il y en a une sur laquelle nous voulons revenir plus longuement : l’assurance.

Nous allons la décrire un peu plus en détail, puis nous verrons pourquoi ce n’est généralement pas un pari conseillé.

Détails du pari

Le pari d’assurance n’est généralement pas le meilleur choix. Il est censé vous protéger contre un blackjack naturel du croupier. On peut prendre l’assurance uniquement dans un cas : si la carte visible du croupier - rappelons qu’il reçoit une carte face cachée et une carte face visible - est un as.

Vous pouvez alors prendre l’assurance, qui a bien entendu un coût. Le prix à payer pour s’assurer est la moitié de votre mise initiale. Par exemple, si vous avez misé 20 $ CA, l’assurance vous coûtera 10 $ CA.

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Dans le cas où le croupier a vraiment un blackjack, vous perdrez votre mise initiale, mais vous gagnerez deux fois le montant de votre assurance. Donc si vous faites le calcul, cela fait que vous ne gagnez rien mais vous ne perdez rien non plus. Reprenons l’exemple. Vous avez misé 20 $ CA au départ. Vous vous assurez ensuite pour 10 $ CA. Le croupier a un blackjack donc vous perdez vos 20 $ CA mais vous gagnez deux fois 10 $ CA et récupérez l’assurance, ce qui fait un total de 0 $ CA au bout du compte, vous n’avez rien perdu.

Par contre, si le croupier n’a pas de blackjack, alors vous perdez l’assurance et vous continuez la partie comme si de rien n’était.

Baldwin l’a boycottée

Un détail qui a dû attirer votre attention à propos de l’assurance, c’est le fait qu’elle ne figure pas dans le tableau de la stratégie de base. Effectivement, ce pari n’a pas été pris en compte par Baldwin, car il considérait que la probabilité que le croupier fasse un blackjack était trop faible. En effet, cette probabilité n’est que d’environ 4,8 %, ce qui n’est pas très important effectivement.

Uniquement pour les compteurs de cartes

En réalité, l’assurance peut être un bon pari pour les joueurs qui savent appliquer la stratégie du comptage des cartes. En effet, si vous connaissez les cartes qui restent dans le sabot, cela veut dire que vous avez beaucoup de chances de deviner la carte qui sortira après et donc de savoir si le croupier a une forte probabilité de faire un blackjack ou pas.

Lorsque vous appliquez le true count, la règle dit que si vous êtes à un compte qui est égal ou supérieur à 3, vous devriez alors souscrire une assurance, car beaucoup de petites cartes sont sorties du jeu et les chances de blackjack pour le croupier sont plus fortes.